La télévision, ce moyen de communication magnifique est devenu un terrible instrument de propagande et de conditionnement massif des esprits aux mains d'un petit nombre. Pour beaucoup de personnes la télévision est devenue la seule source d'information, la seule ouverture sur le monde et la seule référence culturelle. L'espoir vient peut-être avec le web mais encore faut-il que l'internaute est une démarche active dans ses recherches afin d'accéder à des informations objectives, seules utiles et nécessaires à sa bonne compréhension du monde.
Les médias actuels pratiquent une censure bien particulière. Toute la subtilité de cette censure réside dans l'impression donnée au public de l'absence d'une censure. En réalité, d'une part les médias pratiquent l'auto-censure par crainte ou/et par adhésion idéologique au pouvoir en place (idéologie omniprésente du "politiquement correct"), d'autre part ils sont soumis à une censure politique active, enfin ils subissent une pression idéologique et financière venant de groupes industriels, de club de pensées et d'influence nationaux et internationaux. A cela s'ajoute la dite loi "du marché" et la loi dite de "l'audience". Citons l'exemple des reality-show et des innombrables jeux débilisants qui font bien plus d'audience que les émissions dites culturelles, lesquelles par conséquent sont programmées tardivement. C'est un cercle vicieux. Plus les chaines de TV programmes des émissions débilisantes plus les gens deviennent débiles et aiment ce type d'émissions et en redemandent.
Le principe de base de la censure consiste à noyer les informations essentielles dans un déluge d'informations insignifiantes diffusées par une multitude de médias au contenu semblable. Cela permet à cette censure d'avoir toutes les apparences de la pluralité et de la démocratie. Cette stratégie de la diversion s'applique en premier lieu au journal télévisé, principale source d'information du public. Cela ressemble à de l'information mais ce n'est pas de l'information.
Les journaux télévisés ne contiennent quasiment plus d'informations - lesquelles sont de toute manière orienté idéologiquement - mais des reportages anecdotiques, des faits divers, des micro-trottoirs et des reality-shows sur la vie quotidienne sans aucun intérêt. Même les événements importants sont traités à légère sans éclairage réel sur les causes profondes. Aucune analyse en profondeur des conséquences, des perspectives n'est proposée.
Le public pensent obtenir des médias une information exacte or ce n'est qu'une bien médiocre version d'une vérité médiatique orientée idéologiquement. Rien n'est fait pour tirer intellectuellement le public vers le haut, bien au contraire.
Un sommet international donnera lieu à une interview du chef-cuistot chargé du repas, à une phrase de la femme de ménage qui a préparé les chambres, à des images de limousines officielles et de salutations devant un bâtiment, à une réflexion sur l'importance du service de sécurité, à un commentaire du journaliste sur la robe de la femme du président, mais aucune information réelle ni analyse cohérente à propos des sujets débattus par les chefs d'états. Cela semble ne pas regarder le public ou considère-t-on dans les hautes sphères médiatiques que le public est trop stupide pour comprendre des sujets graves. Voudrait-on nous cacher certaines choses? mais non, mais non.... simplement ne pas nous informer des réalités du monde.
De même, un attentat est traité par des micro-trottoirs sur les lieux du drame, avec les impressions et témoignages des passants, ou une interview d'un secouriste ou d'un policier.
Pour terminer le journal télévisé sont abordés le sport, les faits-divers, les reportages pittoresques sur les villages de la France profonde, sans oublier les publicités déguisées pour les produits culturels (dans lesquels les chaînes de TV ont des intérêts financiers) faisant l'objet d'une campagne de promotion (spectacles, films, livres, disques...) avec comme invité un artiste, un comédien, un acteur.
La mémorisation des informations par le cerveau se fait d'autant mieux que les informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée. La structuration et la hiérarchisation de l'information sont aussi des principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme mais en réalité, les journaux télévisés enchainent dans le désordre des sujets hétéroclites et d'importance inégales comme si le but recherché était d'obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des informations par les téléspectateurs. Une population amnésique est en effet beaucoup plus facile à dominer...
Dès le début des années 1980, une grande partie de la culture des USA sur le plan musical, vestimentaire et danse, provenait des ghettos noirs tels que Harlem. Les médias ont trouvé un moyen pour que la population blanche d'Europe puisse s’approprier le Baggy, le Bling-Bling, le Hip-Hop et autres codes culturels noirs, sans avoir à admettre qu’elle était fascinée par la créativité de ces populations marginalisées et encore moins à reconnaître qu’elle la copiait. C’est ainsi que le concept de « culture urbaine » est né, savamment dilué dans un discours « universaliste ».
Les médias sont aux mains des ennemis de notre peuple et ils imposent à notre jeunesse des sons, des images, des préoccupations et des modèles étrangers à la nature européenne. L'identité de la France et de l'Europe est altérée, métissée par ce brassage culturel international des médias qui contribue à la perte du réflexe identitaire. Notre jeunesse ne choisit pas la musique qu'elle écoute mais consomme un produit « orienté » imposé en boucle sur les ondes qui finit par marqué son esprit. Avant d'arriver sur les ondes FM et dans les bacs, un premier filtrage «musical» s'opère au niveau des maisons de disques. Les artistes doivent correspondre aux critères du nouvel ordre mondial pour être digne de passer sur les ondes. La musique orientée idéologiquement prépare la jeunesse à agir par réflexe conditionné.
Pourquoi se donner la peine de réfléchir puisque d'autres le font à notre place?